Depuis le 11 juin, environ 80 sans-papiers travaillant ou ayant travaillé pour Chronopost campent devant l’agence d’Alfortville. Ils réclament leur régularisation et leur titularisation.
Depuis près de deux mois, ils campent devant l’agence Chronopost d’Alfortville. Les 80 salariés ou ex-salariés sans-papiers de Chronopost réclament à leur employeur, filiale de la Poste, leur régularisation et leur titularisation. Employés par des sous-traitants, ils empruntent des alias pour travailler. Les syndicats SUD-PTT et Solidaires l'assurent au Parisien : " les sans-papiers sont maintenus volontairement dans une situation précaire ".
Le 9 juillet dernier, le député du secteur Luc Carvounas a dénoncé le "traitement inhumain" infligé aux travailleurs sans-papiers. Selon les informations de France Bleu Paris, il a demandé au gouvernement une enquête et des "autorisations temporaires de travail" pour les grévistes. Des élus FI, PS ou NPA suivent également ce dossier.Si vous avez du temps passez voir les camarades sur le piquet de grève de #Chronopost #Alfortville (2 chemin de Villeneuve Saint-Georges, rue Louis Warnier 94140 Alfortville, bus 103 arrêt Val de Seine). Cela les encouragera à poursuivre la lutte et l’accueil y est chaleureuse ? pic.twitter.com/7KIMA4pcvo
— CTSPV94 (@CTSPV_94) August 5, 2019
Une nouvelle mobilisation est prévue à la rentrée. En attendant, les travailleurs sans-papiers souhaitent maintenir le piquet de grève durant tout le mois d'août.Vous avez tout le soutien de @Alfortville_94 @GerchinovitzM que fait la #Poste devant cette souffrance? Que fait #Penicaud ? #Rien Il faut régulariser les sans papiers de #Chronopost https://t.co/7P2K1B03PQ
— Luc Carvounas (@luccarvounas) August 1, 2019
Le reportage de France 3 Paris :