Voies sur berges : la justice répondra aujourd'hui à l'attaque des associations et des riverains

Le débat autour de la piétonnisation des voies sur berges continue. Alors que la fermeture de la voie Georges-Pompidou aux voitures a été officialisée mi-octobre, l’arrêté de la ville de Paris est attaqué en justice par des associations et des riverains.

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Piétonnisation ou retour de la circulation ? La justice répondra d’ici à ce soir. Devant le tribunal administratif, deux associations et 11 riverains ont demandé d’arrêter la piétonisation des voies sur berges, ce lundi.

Ils demandent l’annulation de l’arrêté signant la fermeture de la voie Georges-Pompidou sur 3,3 km aux voitures, sur la rive droite de Paris. Publié à la mi-octobre, l’arrêté de la ville de Paris officialisait la piétonnisation du quai bas le long de la Seine, effective depuis l’été.

Christine Bru-Malgras, partie civile au dossier, redoute une « une recrudescence d'incivilités » causée par la piétonnisation et critique la politique d’Anne Hidalgo, la maire de Paris qui porte le projet : « Ce qui nous scandalise, c'est qu'on essaye de faire du Paris plage toute l'année ».

"Du Paris plage toute l'année"

Anne Hidalgo défend pourtant l’impact de la piétonnisation sur la circulation automobile dans la capitale, dans la guerre des rélevés qui a commencé. Comparés aux études d’impact demandées par la ville avant la mise en place de la piétonnisation, les chiffres mesurant l’état du trafic routier dans le cœur de la capitale, datant de septembre, laissent penser que la fermeture des berges a autant voire moins d’impact que prévu
Pourtant, Me Jean-Baptiste Iosca, qui représente les riverains et les associations, estime que la piétonnisation a un « impact sur la circulation en automobile » ailleurs dans la capitale, d'autres secteurs déplorant « plus de bruit et de pollution ».

La mairie, représentée par Me Régis Forger, défend que « le simple fait de mettre fin à une autoroute urbaine ne peut que mettre en valeur les berges classées au patrimoine mondial de l'Unesco ». La ville revendique l'intérêt environnemental de la mesure.

En cas d'échec de la piétonnisation, un « principe de réversibilité » est prévu par l'arrêté de la ville de Paris, attaqué en justice par les riverains et les associations.
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