Trois des quatre hommes mis en examen pour des violences commises contre des policiers, en marge d'une manifestation, mercredi dernier, près de la place de la République, à Paris. Le parquet a fait appel de la décision.
Le juge des libertés et de la détention a décidé de remettre en liberté trois des quatre personnes mises en examen samedi dans l'affaire de la voiture de police incendiée. Une décision contre laquelle le parquet a décidé de faire appel.
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Trois des quatre hommes mis en examen pour des violences commises contre des policiers, en marge d'une manifestation, mercredi dernier, près de la place de la République, à Paris. Le parquet a fait appel de la décision.
Mercredi dernier, en marge d'une manifestation de policiers "contre la haine anti-flic", une voiture de police avait été prise pour cible par des individus masqués, avant d'être incendiée. Le policier, qui conduisait la voiture, avaient essuyé des coups, une fois sorti de la voiture en feu. Des vidéos de l'attaque, avaient été abondamment relayées sur les réseaux sociaux.
Quatre personnes, âgées de 18 à 32 ans, étudiants ou chômeur, ont été mises en examen samedi dans cette affaire, notamment pour tentative de meurtre. Le parquet de Paris avait requis la détention provisoire pour les quatre mis en examen.
Indignation des syndicats de policiers
Après la décision du juge de remettre en liberté trois des quatre suspects, les syndicats de policiers ont exprimé leur indignation."Cette décision est incompréhensible pour l'ensemble des policiers et au-delà je pense pour les citoyens", a réagi Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat de police Alliance.
De son côté, le syndicat Synergie, second chez les officiers, s'est déclaré "scandalisé", par la voix de son secrétaire général Patrice Ribeiro.