Un lycéen qui avait lancé une fausse alerte à la bombe dans son établissement, le lycée Léopold Sedar Senghor à Magnaville, dans les Yvelines, pour echapper à un examen blanc, le 17 février, a été interpellé et présenté à un juge.
Il avait appelé la police, tôt ce matin du 17 février 2016, et avait annoncé "J'ai mis une bombe au lycée Sedar Senghor". Aussitôt, une patrouille de police s'était mise, avec l'accord du proviseur, à fouiller l'établissement jusque dans ses moindres recoins.
Le personnel du lycée avait été rassemblé dans la cour. Mais à cette heure matinale (7h30) aucun élève ne se trouvait encore sur les lieux.
Une heure plus tard, vers 8h30, aucun objet suspect n'ayant été décelé, l'établissement ouvrait ses portes presque normalement, un peu après 9 heures.
Mais il se trouve que ce jour là, des épreuves orales de bac blanc étaient programmées. C'est un élément qui a mis les enquêteurs sur la piste. Et c'est vers l'un des lycéens concernés par cet examen que les recherches se sont orientées.
Un lycéen de 18 ans a été interpellé à son domicile, à Rosny-sur-Seine, mardi 23 février. Lors de son audition, il a fini par reconnaître qu'en effet, il espérait faire reporter les épreuves de ce bac blanc. Il a été déféré au parquet ce mercredi 24 février.