Une femme médecin a été braquée dans son cabinet par trois malfaiteurs qui se sont emparés de "quelques centaines d'euros".
Il était 18h30, ce jeudi 17 janvier, lorsque trois braqueurs ont surgi dans le cabinet et ont menacé le médecin avec un revolver et une bombe lacrymogène.
Les agresseurs ont ensuite pris la fuite avec "quelques dizaines d'euros" et la carte bleue de la jeune femme, avec laquelle ils ont retiré "quelques centaines
d'euros", a précisé cette source policière.
La brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Versailles a été saisie de l'enquête.
"Cette agression, qui n'est pas la première réalisée sur une commune connue pour ses quartiers sensibles, appelle des réactions de la part des pouvoirs publics, locaux et nationaux, afin que nos villes ne deviennent pas des zones de non droit au sein desquelles la pratique de la médecine générale de proximité est rendue impossible", a écrit dans un communiqué le syndicat de médecins généralistes MG France.
Le syndicat a réclamé de la part des élus "un soutien efficace et effectif aux projets de regroupement émis par les médecins libéraux désireux de mettre en oeuvre un projet de santé au service de la population en se regroupant au sein de maisons de santé pluri-professionnelles".
Début janvier, un ophtalmologue de l'unité médicale de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) a été blessé au visage et à l'oeil par un détenu et une préparatrice en pharmacie a été agressée verbalement. Après ces deux agressions, le personnel avait exercé son droit de retrait et cessé le travail
durant quatre jours.