Total pourra bien continuer à exploiter le pipeline qui alimente la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne. Il avait fuité en février dernier entraînant une pollution de pétrole sur plusieurs hectares.
C'est une petite victoire pour Total. Malgré la fuite en février dernier et une précédente en 2014 en Normandie, l'entreprise va pouvoir continuer à utiliser le Pipeline d'Île de France (PLIF).
Le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot, a autorisé son exploitation par arrêté le 28 novembre. Mais son utilisation est soumise à une réduction de la pression : "à une pression ne dépassant pas 50 bars sur l'ensemble de son tracé et en limitant le nombre d'opération 'rétro-PLIF' à deux par mois."
Contactée, la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie (la Driee) d'Île-de-France, explique que cela "permet de limiter les contraintes mécaniques qui s'exercent sur l'acier de la canalisation et les soudures. Si un défaut apparaît dans la canalisation (à cause d'une corrosion par exemple), cela permet de limiter la vitesse d'évolution de ce défaut."