Un pompier de Paris âgé de 39 ans est soupçonné d'avoir violé une policière dimanche matin 2 février dans les Yvelines. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi. Des traces ADN ont permis de l'identifier.
Les faits se sont déroulés dimanche 2 février aux alentours de 4h du matin. La victime, fonctionnaire de police, née en 1981 comme le suspect, a été agressée alors qu'elle rentrait chez elle.
Elle a crié et s'est débattue, selon des sources proches du dossier, mais son agresseur est parvenu à ses fins. Un témoin a aperçu la scène mais l'homme a réussi à prendre la fuite, a détaillé l'une de ces sources.
Identifié par son ADN
Cet homme de 39 ans, qui travaille à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) depuis 16 ans, a été mis en examen pour viol, a précisé la même source. Il avait été interpellé sur son lieu de travail et placé en garde à vue mercredi.Selon une source proche de l'enquête, c'est grâce à l'ADN laissé sur la victime, que le suspect, un père de deux enfants, a pu être identifié par les enquêteurs. Son ADN avait été prélevé en 2012 dans le cadre d'une procédure d'abandon de famille, selon plusieurs sources concordantes.
Sollicités, les pompiers de Paris ont dit "collaborer étroitement avec la justice pour faire éclater toute la vérité dans cette affaire", tout en rappelant qu'il s'agit "d'un acte individuel commis hors service".
En mai, une étudiante norvégienne avait mis en cause des membres de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris en les accusant d'un viol dans une caserne du XIVe arrondissement. L'enquête avait été classée sans suite par la justice.