C'est ce qu'a indiqué lundi le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. "Notre souhait est que le groupe Doux fasse l'objet d'une reprise globale..."
"Nous refusons la stratégie du dépeçage et du démembrement", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.
"Nous privilégions une solution française", a-t-il ajouté, sans citer de noms d'éventuels repreneurs.
"Nous défendons une stratégie de relance globale de l'entreprise avec le maintien de l'ensemble de l'activité économique et du plus grand nombre d'emplois, ainsi que des relations contractuelles avec les éleveurs", a expliqué Arnaud Montebourg.
Doux a été placé le 1er juin en redressement judiciaire.
Les offres de reprise peuvent être déposées jusqu'à jeudi au tribunal de commerce de Quimper. Les salariés du groupe volailler, qui emploie 3.400 salariés (dont 270 à Laval) et fait travailler entre 700 et 800 éleveurs, seront ensuite fixés sur leur sort le 6 juillet,
lors d'un comité central d'entreprise.
Parmi les éventuels repreneurs, le groupe Coop de France a notamment manifesté son intérêt.
"Nous travaillons à une stratégie de reprise avec des apporteurs de capitaux, des opérateurs industriels en mesure de faire vivre encore longtemps le groupe Doux dans sa configuration actuelle", a promis Arnaud Montebourg.