Alors que le tribunal de commerce de Quimper se prononcera le 5 septembre sur les offres de reprise du pôle frais, les syndicats vont examiner en CCE les différentes propositions. A Paris, le gouvernement commence à entendre les candidats.
C'est ce matin à 10 h, à Châteaulin dans le Finistère, qu'un comité central d'entreprise se réunit pour examiner notamment le rapport de l'administrateur
sur les cinq offres de reprise partielles et faire le point sur les emplois toujours menacés.
Dans le même temps à Paris, le ministre délégué à l'agro-alimentaire, Guillaume Garot doit commencer à revoir les candidats afin "d'arracher un maximum d'emplois". "Chaque fois qu'on peut sauver dix emplois ici, 50 emplois là, c'est une petite victoire", a-t-il ajouté.
Cinq offres de reprise partielle concernant le pôle frais du groupe volailler ont été déposées devant le tribunal de commerce de Quimper le 10 août, par les groupes Duc, Glon Sanders (filiale de Sofiproteol) associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec. En l'état, ces offres permettraient de sauver 683 emplois
sur environ 1.700, mais plusieurs sites comme Blancafort (Cher, 244 emplois) ou Graincourt (Pas-de-Calais, 254 emplois) n'ont pas trouvé preneur.
Pour ce dernier site nordiste qui intéresserait une société iranienne, l'offre qualifiée d'irrecevable juridiquement par l'administrateur, est toujours en cours d'examen. Guillaume Garot s'est, lui, montré prudent. "Nous en vérifions la solidité" a-t-il simplement commenté.