L' adolescent de 13 ans, qui avait tiré à plusieurs reprises dans la rue avec une arme de guerre factice et une carabine à air comprimé tirant des petits plombs, a été mis en examen pour "violences avec armes".
Le parquet demande un suivi éducatifIl fera en outre l'objet d'une mesure de "liberté surveillée préjudicielle", c'est à dire d'un suivi éducatif. Le père de l'enfant lui avait offert, une dizaine de jours auparavant, une réplique d'arme de guerre tirant des billes et une carabine à air comprimé équipée d'une lunette de visée tirant des petits plombs.
Compte tenu du fait que ces "armes", dont une est un jouet, ne nécessitent pas d'autorisation de détention spécifique, aucune mesure n'a été prise à l'encontre du père. Les armes ont été confisquées et seront néanmoins détruites. A deux reprises, lundi, puis mardi, l'adolescent, monté sur le toit de son immeuble, avait tiré en direction de la cour d'un collège situé en contrebas et encore presque désert en cette dernière semaine de vacances, dans le quartier Malakoff, à l'est de Nantes. Le principal qui se trouvait dans la cour lors des tirs de lundi a immédiatement prévenu la police et les enquêteurs ont pu interpeller dès mardi le jeune, après avoir déterminé l'origine des tirs qui venaient de recommencer.
Le jeune homme avait également tiré dans la rue lundi et un passant avait reçu un plomb à la base du cou, blessure sans gravité, mais qui a entraîné un jour d'interruption temporaire de travail.
"Nous avons régulièrement des affaires de ce type", a-t-on indiqué au parquet de Nantes, avec des jeunes de cet âge et des mises en examen similaires.