6 mois de prison ferme pour l'enseignante d'un établissement catholique traditionaliste, elle a eu des relations sexuelles avec son élève de 12 ans. "Il me parlait comme à un adulte et donc j'ai fait abstraction de l'âge" explique-t-elle.
Un mère de famille de 39 ansCette mère de famille de cinq enfants aujourd'hui âgée de 39 ans, qui comparaissait pour "atteinte sexuelle sur mineur", a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la jeune victime durant trois ans, entre 2007 et 2010. Accompagnée à l'audience de son mari, la prévenue en jupe plissée a évoqué un "péché mortel" tout en assurant avoir vécu une "histoire d'amour" avec l'enfant.
La victime, d'origine anglaise, était scolarisée en CM2 à l'école privée Nazareth de Chavagnes-en-Paillers (Vendée), quand la liaison a commencé. Il faudra trois ans avant que l'adolescent, aujourd'hui âgé de 17 ans, ne se confie au directeur de son établissement et que sa mère ne dépose finalement plainte, en avril 2011. L'avocat de la victime a estimé que l'enseignante, qui a affirmé s'être confiée sans succès à un abbé au début de la liaison, avait été la proie d'une "passion déraisonnée".
Interview de l'avocat du jeune homme Me Eric Gomot au micro de RTL .
La réaction de l'avocat de l'enseignante
Me Pascal Rouiller souligne que sa cliente "acceptait cette décision qui de toute façon confirme une culpabilité qui l'habite depuis le premier jour".
Le parquet avait requis 2 ans et du sursis
L'enseignante a été condamnée à une peine de six mois de prison ferme, 6 000 € d’amende et l’interdiction pendant 5 ans d’exercer une profession en lien avec des enfants. Le parquet avait requis 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis.
( source AFP )
Les regrets de l'enseignante
Dans un témoignage exclusif à RTL, l'enseignante de l'établissement catholique traditonaliste l'école des Saints-coeurs-de-Jésus et Marie à Saint-Malo-du-Bois qui donnait des cours de soutien de français à la victime, a exprimé ses regrets :
- "J'éprouve un grand regret vis-à-vis de lui, je m'excuse, je ne souhaitais vraiment pas lui faire du mal, je pensais que c'était partagé et j'espère qu'il va pouvoir continuer à vivre normalement".
- "Moi je voyais ça comme un, en faisant abstraction de l'âge, comme un adultère oui donc ce n'était pas moral vis-à-vis de mon mari".
- "On avait des rapports égaux, il me parlait comme à un adulte et donc j'ai fait abstraction de l'âge".
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