A Meudon ce matin, en région parisienne, le grand-père de Pierre Legrand, originaire de Couffé (44) enlevé en 2010 par Al-Qaïda au Maghreb islamique sur un site d'extraction d'uranium, veut faire "tordre le coup à cette rumeur".
Demain, cela fera deux ans que l'organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a enlevé sur une mine d'uranium au Niger, Pierre Legrand, Thierry Dol, Daniel Larribe et Marc Féret.
Les familles, ce matin à Meudon tout près de Paris, ont réclamé devant la presse "du résultat, de la rapidité et de l'efficacité". Le grand-père de Pierre Legrand, René Robert au nom des familles voulait surtout démentir la rumeur d'une remise de rançon d'environ 90 millions d'euros : "Cette somme arrive comme un monstre du Loch Ness. Il faut tordre le coup à cette rumeur qui veut condamner nos hommes (..) elle est lancée par de gens qui ne veulent pas que ça aboutisse".
Quant aux entreprises de l'uranium Areva et Satom, les employeurs des otages français, les familles saluent leur comportement humain et leur attention portée au cours de ces deux ans de captivité.
Avec Marc Yvard, sur place à Meudon et AFP