A la fête de la Rose, de la fédération départementale du PS, le premier ministre est venu pour s'oxygèner pas pour polémiquer sur la désignation d'Harlem Désir comme premier secrétaire.
"Moral d'acier" et insensible aux critiques, le Premier ministre tient absolument à faire démentir "l'enfer", décrit par beaucoup de ses prédecesseurs à Matignon. "Non, ce n'est pas l'enfer, c'est un travail qui est difficile, qui est exigeant, qui est prenant, mais qui vaut la peine parce que je le prends d'abord comme un devoir, un engagement, un service à rendre, c'est ça qui me motive", expliquait Jean-Marc Ayrault sans cravate.Le militant Ayrault ne s'est pas exprimé, comme le réclame la logique de la Vème République, sur la désignation du nouveau chef du parti socialiste n'oubliant jamais son rôle et sa place de numéro 2 à la tête de l'Etat. Les journalistes, voir le reportage de Céline Dupeyrat et Dominique Le Mée, ont donc pris le pouls de la base et visiblement le mode de désignation d'Harlem Désir en laisse plus d'un dans le doute.
"A ceux qui nous disent -le changement c'est maintenant, vous auriez oublié?- Non mes chers amis, le changement a bien commencé, il va se poursuivre" a conclu le Premier ministre avant de rentrer à Paris.
(Avec AFP)