Le tribunal de commerce de Nanterre avait donné jusqu'au 1er octobre pour examiner les offres de reprise. Il n'y en a pas eu selon les syndicats.
Le 11 octobre le tribunal de commerce de Nanterre doit se prononcer sur la liquidation de l'usine d' Angers. Dernière usine de production en Europe du groupe français de matériel de télécommunications, Thomson Angers a été placé en redressement judiciaire le 1er juin. Qu'est qui a précipité sa chute dans l'hexagone alors qu'au niveau mondial le groupe prospère? L'entreprise, en France, a perdu un gros contrat de fourniture de décodeurs à France Télécom.
Le tribunal avait fixé au 1er octobre l'appel aux offres de reprise du site. "Il n'y a pas eu d'offres de reprise, mais on est pas encore le 11 octobre. C'est la semaine de la dernière chance, si rien n'est fait, cela sera la liquidation", explique Guillaume Trichard, porte-parole de l'intersyndicale.
Aujourd'hui, les représentants des salariés d'Angers ont reçu par la ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin. "On a demandé à la ministre de se mettre au travail et de contacter France Télécom, dont l'Etat est actionnaire", l'opérateur historique est "le seul donneur d'ordre potentiel" sur ce site explique Guillaume Trichard.
"Le compte à rebours a commencé. L’issue de ce dossier dépend des résultats de l’action gouvernementale dans les jours qui viennent" alertent les syndicats dans un communiqué ce soir.
Avec AFP et Eric Aubron à Angers