A moins de 24 heures du départ, la tension monte sur le ponton du Vendée Globe. Les skippers sont pressés de se lancer enfin dans la course. Le skipper de Virabac-Paprec 3 a bien voulu répondre une fois encore à quelques petites questions.
A combien d'interviews ont répondu les 20 skippers depuis leur arrivée aux Sables d'Olonne ? Difficile de déterminer un nombre mais force est de constater qu'après trois semaines de sollicitations incessantes, la lassitude semble s'être installée. Sans doute aussi l'approche du départ a-t-elle fait monter d'un cran la pression qui jusqu'ici s'était faite discrète.
Aujourd'hui où l'accès aux pontons était réservé aux seules personnes autorisées, il y avait tout de même foule aux abords de chaque bateaux. Et les sollicitations encore très nombreuses. Des journalistes, des amis ou de la famille, des personnels des sponsors... Déjà un peu ailleurs, Jean-Pierre Dick s'est néanmoins une fois encore prêté au jeu des questions.
Les rêves d'enfant
Lorsque Jean-Pierre Dick était enfant, le Vendée Globe n'existait pas encore. Mais il y avait déjà des navigateurs de talents. Ce sont eux, en chair et en os, qui ont inspiré le skipper, moins sensible à des personnages de romans qui en ont fait rêver d'autres.
Une communication de tous les instants
La communication ! C'est devenu l'un des maitres-mots de la course, budget et sponsors obligent. Qu'elle ait été confiée à une agence spécialisée ou qu'elle reste au sein de l'équipe de base, elle est partout, sur les bateaux, dans le village du Vendée Globe où le public montre un appétit vorace pour les affiches, les prospectus et tout ce qui rappelle skippers et bateaux aux noms pourtant pas franchement rêveurs. Une fois la course lancée, ce ne sera pas fini pour autant. Les équipes ont tout prévu pour que chacun puisse suivre son favori de près.
Le départ
Comment se sent-on à moins de 24 heures du départ ? Un peu plus tendu que les jours précédents sans aucun doute. Les sourires, les poignées de main restent malgré tout de mise. A bord, les équipes s'activent pour caler les dernières provisions, ranger les bouts qui trainent encore sur le pont, plonger pour lustrer une dernière fois la coque (la moindre saleté pourrait ralentir le bateau). Encore une nuit confortable et au chaud avant la grande aventure !
Nombreux sont ceux qui sont venus lui souhaiter "bon vent" en cette veille de départ. Trente secondes sur le ponton en compagnie de l'un des favoris.