Redressement judiciaire avec période d’observation de six mois. Cette fois, c'est le tribunal de commerce de Paris qui l'a ordonné pour Jemini installée à Ecommoy. 60 personnes sont concernées par cette décision.
Spécialisée dans la conception et la commercialisation de peluches, de figurines, l'entreprise située dans la Sarthe ainsi qu'à Paris subi de plein fouet la crise et ses répercutions dans le secteur du jouet. Le groupe affiche une dette de 10 millions d’euros. Une levée de fonds lancée en novembre a permis de réunir deux à trois millions, nettement insuffisants. Ce mois là, les ventes affichaient une baisse de 20,2% pour le premier semestre.
Pourtant en 2011 Jemini avait fusionné avec d'autres entreprises du secteur et était entrée en bourse sur le marché Alternext.
Pour le tribunal les causes sont multiples, si il y la crise, il y a aussi un problème de gouvernance. Deux présidents se sont succédés en quelques mois.
Situation de Jemini par France3PaysdelaLoire