La chute de plus de 40% du trafic de gaz naturel liquéfié (GNL) fait baisser les résultats du port de Nantes-Saint-Nazaire qui affiche en 2012 une baisse de 2,7% de son trafic et repasse sous la barre des 30 millions de tonnes à 29,8 Mt
Dans un port dont le trafic repose à 70% sur les énergies fossiles, une telle chute, engendrée par l'augmentation de la demande de gaz des pays d'Asie du fait de leur croissance économique et de la catastrophe de Fukushima, n'a pas été compensée
par les autres trafics.
Du côté des marchandises non énergétiques, le tonnage de céréales en transit a lui aussi fortement chuté de 42,5% à 905.000 tonnes.
A l'inverse, le trafic de charbon a progressé de 20,4% (2,19 Mt), le pétrole brut de 7,7% (9 Mt) et les produits raffinés de 8,4% (6,8 Mt), compensant en partie la chute du gaz à 2,18 Mt.
"Pour la suite nous tablons sur la stabilité, mais 2013 ne sera pas simple", a reconnu mardi le président du directoire du Port Jean-Pierre Chalus. "J'espère qu'on verra le bout du tunnel en fin d'année", a-t-il ajouté.