Du cheval a été découvert dans des plats préparés par la PME française Covi. La société est implantée à Bressuire mais aussi à Saint-Sébastien-sur-Loire près de Nantes. 

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"De l'ADN de viande chevaline a été retrouvée dans une de (nos) fabrications", a indiqué Covi dans un communiqué, notamment dans du corned-beef vendu en France mais surtout à l'étranger.
Covi dispose de trois sites de production en France dont un à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes. Sur ce site, sont fabriqués des plats cuisinés comme la paella, le couscous ou le chili mais pas corned-beef.

Contactée par l'AFP, la société n'a pas souhaité préciser quelle marque et quels produits étaient concernés, ni quelle quantité de viande de cheval avait été décelée.
"On a trouvé de la viande chevaline sur des plats préparés" de la société Covi, notamment du corned-beef de marque Hereford, lors de tests effectués par les services de la répression des fraudes (DGCCRF), confirme-t-on au cabinet du ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon.
"Ces produits ont été retirés du marché en France", mais ils sont surtout vendus à l'étranger, a-t-on ajouté.

Benoît Hamon "devrait faire mardi un point sur l'action du gouvernement" qui mène des tests aléatoires sur des plats préparés depuis qu'a éclaté le scandale de la viande de cheval début février.
Pour l'heure, son cabinet s'est refusé à faire tout lien entre Covi et Spanghero, le seul fournisseur de viande français pour l'instant incriminé dans cette affaire de tromperie économique.
Une source interne à la société a confirmé que cette annonce faisait suite à des analyses effectuées ces derniers jours à Bressuire par des agents de DGCCRF, dont les résultats avaient été communiqués vendredi matin au personnel.

Le personnel de Covi sur le site de Bressuire (Deux-Sèvres) a reçu la nouvelle comme un "coup de massue". Il a été informé de ne pas se présenter au travail lundi matin, a ajouté cette source.
Outre du corned-beef, la société basée à Bressuire vend des plats cuisinés sous la marque Paul&Louise (couscous, chili con carne, langue de boeuf...) et des pâtés et terrines sous la marque Avon et Ragobert.

Dans son communiqué, Covi se dit "victime d'une tromperie par l'un de ses fournisseurs non encore identifié" et précise avoir "mis en place une cellule de crise et mis en demeure ses fournisseurs de lui adresser sous 48 heures la traçabilité intégrale de la viande fournie".
La société a déposé plainte pour tromperie et escroquerie, indique-t-elle dans le document.

Covi, qui emploie au total 230 personnes, dispose de trois sites de production en France, mais également d'un bureau de négoce international aux Pays-Bas.

Depuis que le scandale des plats préparés à la viande de cheval a éclaté, la principale filière d'acheminement a été mise au jour. Elle transitait par un négociant basé aux Pays-Bas, avant d'aboutir chez Spanghero.

Sur le site internet de son bureau de négoce, Covi indique qu'elle produit 30 millions de boîtes de corned-beef par an, et que ses produits sont distribués en Europe, en Russie, au Moyen-Orient en Afrique et en Australie.
Ce site précise que Covi fournit notamment la Croix-Rouge, l'Onu et l'Armée française.

En 2008, alors qu'elle était installée à Cholet (Maine-et-Loire), la PME avait été mise en examen pour "tromperie aggravée", la justice lui reprochait d'avoir mis sur le marché des boîtes de corned-beef confectionnées à partir de chutes de viande avariées. 650 000 boîtes de corned-beef avaient été retirées de la vente par les autorités sanitaires.

Source AFP

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