Saumur : cas de tuberculose à l'école Millocheau

Lundi matin les parents des élèves de l'école Millocheau de Saumur (49) ont appris que la directrice était atteinte de tuberculose et que l'accueil ne pouvait se faire normalement. Les services sociaux leur ont expliqué la situation et les enfants ont repris l'école normalement 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des parents mécontents 

Selon notre confrère Ouest-france les parents sont pourtant mécontents de n'avoir été prévenus que 10 jours après la découverte de la maladie de l'enseignante et constatent qu'un courrier daté du 6 Mars leur est parvenu le 11 Mars. L'Inspection Académique, que nous avons contacté, a expliqué que contrairement à une méningite ce cas de tuberculose ne nécessitait pas de situation d'urgence. Souvent la contagion est distincte du diagnostique si il n'a pas été fait suffisamment en amont. Le Centre départemental antituberculose du Conseil Général et l'ARS ont été mobilisés et lundi des spécialistes ont accueilli les personnels et les parents afin de les tenir informés de la situation. La cas de cette enseignante ne serait pas grave. Cependant les 80 enfants vont tous subir des tests et des radio pulmonaires la semaine prochaine dont on connaîtra les résultats la semaine suivante. 

Maladie en recrudescence 

Cette maladie est en recrudescence alors que le vaccin du BCG n'est plus obligatoire depuis 2007...
Avec 35 cas pour 100 000 habitants, l’Ile-de-France est la plus touchée par la tuberculose, selon la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (FNORS). La deuxième région (Bretagne) présente 12,9 cas de tuberculose pour 100 000 habitants. Mais c'est dans les départements d’Outre- Mer que l'on observe le plus fort taux. En Guyane on dénombre 30 cas pour 100 000 habitants. Ce retour d'une maladie que l'on croyait disparue est dû à la précarité ( promiscuité, insalubrité) de certaines couches de la population. Les principaux groupes à risques étant les personnes originaires des pays endémiques (Afrique Noire et Asie), les personnes sans domicile fixe et les personnes âgées. 
La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible par les voies respiratoires et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germes ou bacille de Koch . Jadis elle était soignée dans les sanatoriums, par des cures de soleil et de plein air. Puis vint le vaccin BCG . En 2010, 8,8 millions de nouveaux cas ont été recensés par l'Organisation mondiale de la santé.

Une maladie qui résiste 

Un premier vaccin fut expérimenté en 1886 mais c'est en 1921, qu'Albert Calmette et Camille Guérin de l'Institut Pasteur de Lille essayent avec succès le premier vaccin contre la tuberculose sur lequel ils travaillaient depuis 1908 - il était conçu pour être un vaccin vétérinaire -. Baptisé BCG (pour Bacille de Calmette et Guérin ou Bilié de Calmette et Guérin) ce vaccin issu d'une souche vivante deviendra obligatoire en France en 1950.
L’efficacité de la vaccination par BCG se limite à la protection contre l’évolution mortelle de la tuberculose, particulièrement la méningite tuberculeuse et la maladie disséminée. Le vaccin est plus efficace chez le nouveau-né et l'enfant que chez l'adulte. Il ne permet donc pas d'empêcher la transmission de la maladie et d'enrayer l'épidémie mondiale. L'avenir est dans la recherche des gènes de virulence du bacille. 




















Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information