C'est un mouvement spontané des pères contre l'injustice des Affaires Familiales, ils manifestent pour la mise en place de la résidence alternée par défaut, et l'égalité parentale
Le mouvement continue, depuis la spectaculaire occupation de la célèbre grue jaune nantaise par un père en colère il y a un mois, à Nantes et dans d'autres villes aujourd'hui des actions sont menées pour rappeler au ministère de la justice que les droits de leurs enfants à être éduqués et à recevoir l’amour de leur père, tel que le prévoit la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant), cessent d'être bafoués en France.
À Nantes, les pères séparés privés de leurs enfants ont déroulé des banderoles un peu partout en ville, "nous voulons, par cette action, manifester notre souffrance et notre colère et demander l’application du principe de coparentalité et de garde alternée quand elle est possible ". Des pères qui veulent aussi dénoncer les délais de justice "énormes".
Le mouvement démarré à Nantes commence à s'organiser, intitulé « Le Printemps des Pères » se transformant "en mouvement citoyen national spontané et pluriforme" selon ces promoteurs.
Les pères veulent faire entendre leur voix et leur demande de mise en place de la résidence alternée systématique, pour le droit des enfants à bénéficier de leurs deux parents. Des milliers de pères et donc d'enfants sont concernés par les décisions de justice.
Le 18 février dernier, Christiane Taubira la ministre de la justice avait promis des réunions de travail qui tardent à venir.