Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi à Nantes pour soutenir les quatre otages français enlevés par Aqmi au Niger en 2010 et demander la réouverture de négociations, les opérations militaires au Mali n'ayant pas permis de les retrouver, ont annoncé les organisateurs.
"Nous demandons que les filières de négociation, qui sont asséchées depuis longtemps, soient réactivées car les ratissages de l'armée sur le terrain, dans les Ifoghas, n'ont rien donné", a déclaré à l'AFP une porte-parole des familles, Mireille Blain.
Trois mois après le déclenchement de l'offensive française dans le nord du Mali, où ils étaient supposés être détenus, "nous n'avons aucune nouvelle des otages de la part du gouvernement, tout ce que nous apprenons, c'est par la presse", a-t-elle déploré.
Les participants à cette manifestation, organisée par les proches de Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Ferret, enlevés le 16 septembre 2010 sur le site Areva d'Arlit, au nord du Niger, ont également eu "une pensée très forte pour Philippe Verdon", un autre otage français enlevé en Afrique et dont Aqmi a annoncé la mort en mars.
Hier vendredi, les familles des otages enlevés au Sahel ont été reçues à l'Elysée.