Couëron (44) : deux cigogneaux bagués pour mieux connaître l'espèce

Perchés sur un pylône à 40 mètres de haut, deux cigogneaux  ont reçu de la visite cet après-midi : la LPO, RTE et l'association Acrola se sont mobilisés pour les baguer, ce qui permettra par la suite de mieux connaître l'espèce.

L'opération de baguage a eu lieu cet après-midi sur la ligne à haute tension entre Cheviré et Couëron.

En 1996, la Loire-Atlantique, comptait un seul nid de cigognes. Désormais, ils sont une centaine de nids disséminés sur le département. Une expansion des cigognes qui s'explique notamment par la présence de l'écrevisse de Lousiane dans nos marais, un mets apprécié de l'échassier.

Mais ces cigognes sont-elles de la même origine que les cigognes alsaciennes ? D'où l'intérêt de baguer les volatiles afin de mieux les connaitre. Les cigognes d'Alsace, réintroduites dans les années 70, viennent d'Algérie. Les cigognes ligériennes viendraient d'Afrique de l'Ouest. Restent à savoir s'il y a un lien entre les deux communautés d'échassiers.

La Ligue Protectrice des Oiseaux travaille pour les baguages de cigognes avec l'Acrola, l'Association pour la Connaissance et la Recherche Ornithologique en Loire-Atlantique et RTE, le Réseau de Transport Electricité.

Le nid de cigogne

Un nid récent mesure environ 80 cm de diamètre pour 40 cm d'épaisseur.  Un nid ancien, rechargé d'année en année, peut atteindre plus de 2 m de diamètre et de hauteur et peser plus de 500 kilos. Il arrive parfois que RTE déplace un nid lorsque celui-ci, mal placé sur un pylône, risque de causer des problèmes sur ses lignes.