C'est quasiment devenu un rituel, le festival Scopitone donne le top départ de la saison culturelle nantaise. Ouverture du dancefloor hier mardi pour 6 jours et 5 nuits de musiques électroniques, d'expérimentations robotiques, d'installations cinétiques et autres folies numériques...
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Qu'elle soit pop, dance, punk, disco, psyché, à tendance technoïde ou transogène, cérébrale ou dansante, la musique électro dans toute sa richesse et sa diversité a rendez-vous avec vous du 17 au 22 septembre à Nantes, du côté de Stereolux mais pas uniquement.
C'est toute la ville qui se met au rythme de l'électro pendant 6 jours. Mieux que la ligne verte du Voyage à Nantes, Scopitone vous offre un parcours sonore qui passe par les hauts lieux de la ville, Stereolux donc, les Nefs (ne réveillez pas l'éléphant qui y dort!), le château des Ducs de Bretagne, le Lieu Unique, le Cinématographe, le Ferrailleur...
12 lieux différents en tout, 55 artistes de 13 pays, pas mal de Français mais aussi beaucoup d'Anglais, des Américains, des Japonais... Des concerts bien sûr, mais aussi des installations, des conférences, des débats, des ateliers pédagogiques pour les enfants autour des arts numériques, Scopitone c'est tout ça...
Des noms, des noms, des noms...
On y vient ! Dans le détail, cette douzième édition fait la part belle aux découvertes et valeurs montantes qui défrichent, surprennent, innovent, entraînent. Exit les énormes têtes d'affiches style C2C, Etienne de Crecy ou Sebastian vues et entendues les années précédentes, place aux têtes porteuses et aux têtes chercheuses, des têtes qui ont pour noms Superpoze, La Femme, Sexy Sushi (
à lire leur interview ici), Juveniles, Carbon Airways, Jakson & his Computer band, Aufgang, Thomas Azier, Diamond Version, Born Ruffians, Gramme... Eh oui quand même !
Côté dancefloor, surveillez dès maintenant votre alimentation, évitez le gras et les petites sucreries car vous pourriez vous retrouver fort dépourvus les soirs venus. Scopitone vous offre en effet sur un plateau une poignée de machines à danser, des gens comme Disclosure qui tenaient absolument, nous dit-on, à être présents cette année sur le festival, mais aussi The Juan MacLean, Maelström & Louisahhh !!! ou encore le Français Vitalic, le boss du mouvement electroclash, avec une installation visuelle qu'on nous promet époustouflante, une installation conçue par l'agence 1024, celle-là même qui avait imaginé le cube d'Etienne de Crécy. Les connaisseurs apprécieront...
Il n'y a pas que la musique électro dans la vie, il y a aussi les arts numériques et là encore Scopitone nous promet de belles découvertes comme les installations Cycloïd-E à la Halle Alstom, un
"objet-instrument tentaculaire aux humeurs soniques complexes", le Lotus Dome de Daan Roosegaarde au château des Ducs de Bretagne, une oeuvre
"fantastique de rêverie, de poésie, de contemplation, qui prend un contre-pied très intéressant sur l'art numérique", prévient Cédric Huchet ou encore Signal to noise au Lieu Unique, une installation du Lab[au] qui recycle astucieusement les lettres à rouleaux que l'on voyait il y a encore quelques années sur les panneaux d'affichages des gares et aéroports...
Vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire, direction les Nefs dès mardi soir pour 5 nuits et 6 jours de bonheurs électroniques et de découvertes numériques...
Plus d'infos ? Rendez-vous sur
le site et
le compte facebook du festival...