Jacques Auxiette ne fait pas les choses à moitié, puisque l'État ne se décide pas à dire combien il apportera au montant des travaux de rénovation de la voie ferrée, le Conseil général des Pays-de-la-Loire lui fait l'avance de la dépense...
La démarche est originale, le président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire veut faire l'avance des 109 millions d'euros nécessaires à la rénovation des rails entre Sainte-Pazanne et Saint-Gilles-Croix-de-Vie ou Pornic. Puisque l'État n'a toujours pas fixé sa participation, c'est la région qui reprend l'initiative. Jusqu'à présent c'était souvent l'État qui sollicitait les collectivités territoriales pour boucler ses projets d'aménagement du territoire ou des infrastructures...
La SNCF et RFF nous assurent aujourd’hui que la sécurité des usagers n’est pas en cause, ce qui est bien le moins. Pour autant, la situation ne saurait perdurer, les ralentissements et la qualité de service demeurent insupportables".
dit le président du Conseil régional, qui ajoute : "À l’heure où les médias ont fait de Nantes/Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Pornic une ligne emblématique des défaillances du système ferroviaire français, des TER neufs, conçus pour rouler à plus de 140km/h, circulent sur une ligne qui a vu passer des machines à vapeur.» s’indigne Jacques Auxiette, président de la Région des Pays de la Loire. La Région tire la sonnette d’alarme depuis de nombreuses années et s’est déjà financièrement très fortement engagée sur la 1ère phase des travaux puis sur les études de la 2nde phase. Elle décide aujourd’hui d’avancer, à titre exceptionnel, le financement de l’Etat pour boucler le tour de table financier et ainsi respecter le calendrier des travaux : il s’agit, en permettant le démarrage des travaux en septembre 2014 pour une livraison à l’été 2015, d’améliorer de façon pérenne le quotidien du million d’usagers qui fréquente cette ligne chaque année".