Le tour du monde à la belle étoile, c'est le projet fou d'Yvan Bourgnon et Vincent Beauvarlet, pas d'habitacle, simplement une couchette sur chaque flotteur, le départ est prévu le 5 octobre des Sables-d'Olonne
Mieux, ou pire, que le Vendée-Globe, naviguer autour du monde sans possibilité de s'abriter à bord du catamaran. C'est le défi du navigateur Suisse spécialiste des raids en catamaran sur les mers du globe. Autres différences avec la célèbre course en solitaire, ils ne passeront pas par les mers du sud et prévoient des ecales. Les deux marins partiront samedi vers le canal de Panama. Seuls ? Pas exactement, un bateau d'assistance va les suivre tout au long de leur périple.
Le catamaran a été dessiné par le Suisse Sébastien Schmitt, une construction de 21 pieds, soit 6,30 m, en kevlar/epoxy réalisée à La Trinité-sur-Mer dans le Morbihan. Il dispose de chaque côté de plateformes surélevées sur lesquelles l'un des deux hommes pourra dormir pendant que l'autre sera à la barre.
Les deux équipiers de l'extrême navigueront "à l'ancienne", au sextant, sans GPS. Pour des raisons de sécurité et pour communiquer, ils emmèneront à bord un téléphone satellitaire. Ce tour de monde reste une première, si d'autres navigateurs ont effectué des traversées de l'Atlantique ou du Pacifique, personne avant Yvan Bourgnon et Vincent Beauvarlet n'a tenté une circumnavigation de 50 000 km, via Panama et Suez.