Vladivostok est le dernier né des chantiers navals de Saint-Nazaire, un bâtiment de projection et de commandement de la classe Mistral destiné à la marine Russe

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Un protocole franco-russe très solennel a accompagné la mise à flot du Vladivostok, premier des deux porte-hélicoptères en construction aux chantiers STX à Saint-Nazaire. Longue mise à flot dans la cale de construction de plus d'une heure après l'ouverture des vannes. L'eau tombée du ciel en abondance n'ayant pas suffi.

La bénédiction du navire dans le rite orthodoxe a eu lieu sous une pluie battante en présence de l'Amiral Viktor Chirkov, chef d'Etat-major de la marine de la Fédération de Russie. Il s'est félicité qu'à l'occasion de cette construction "l'amitié entre les deux États sorte renforcée"...
La moitié arrière du Vladivostok a été construite par les chantiers russes OSK de Saint-Petersbourg (Russie), tandis que STX France, sous-traitant de DCNS pour ce contrat, construisait l'avant. Les deux parties ont été assemblées à Saint-Nazaire en juillet. Le contrat prévoit en outre que les futurs équipages russes de ces BPC soient formés à Saint-Nazaire avant la livraison définitive, ainsi qu'un transfert de technologie.

 

Premier d'une série de deux ou de quatre navires ?

L'amiral Bernard Rogel, chef d'Etat-major de la marine française, assistait à la cérémonie au côté de son homologue russe. "Belle mer au BPC Vladivostok, qu'il connaisse le même succès que ses cousins français et soit l'aîné d'une grande famille franco-russe", a souhaité Patrick Boissier, le PDG de DCNS.
L'annonce de cette commande, menée en 2011 sous la houlette de Nicolas Sarkozy alors qu'il était président de la République, avait fait sensation, s'agissant de la première livraison à Moscou de matériels de cette ampleur par un pays de l'Otan.
Une option pour la construction, cette fois entièrement en Russie mais avec des équipements fournis par l'industrie française selon M. Boissier, de deux autres navires du même type, n'a pas encore été levée par les Russes. Les responsables de l'industrie de défense russe ont indiqué lors d'un point de presse qu'elle n'était "pas caduque", mais qu'elle ne serait examinée qu'après un an d'exploitation du Vladivostok.
 

Adapté à -25°

Le Vladivostok et son navire jumeau en construction ont été adaptés par rapport aux premiers modèles français pour tenir compte des spécificités de leur exploitation par la marine russe, ont souligné les responsables russes. Le type d'acier de la coque, l'isolation du navire, son chauffage intérieur et le dégivrage du pont ont été adaptés pour permettre une exploitation jusqu'à -25°C. Long de 199 mètres pour une une vitesse de 18 nœuds, le Vladivostok accueillera un équipage de 170 personnes.

Trois premiers BPC, navires de 199 mètres et 22.000 tonnes pouvant se déplacer à une vitesse supérieure à 18 nœuds, le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude, ont été livrés à la Défense française entre 2006 et 2009.
 

Le lancement du Vladivostok

 

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