Les 136 salariés des Ateliers Bretons de Réparation Ferroviaire, placés en redressement judiciaire ont décidé d'occuper leur entreprise, 54 d'entre-eux devraient être licenciés
La réunion de leurs représentants avec le ministère du redressement productif il y a quelques jours n'a rassuré personne sur le site des ABRF. L'activité de réparation de wagons est au plus bas. Depuis de longs mois la question de la reprise de l'entreprise par un investisseur n'abouti pas faute de perspectives économiques fiables.
Désemparés, les salariés ne voient pas de nouveaux wagons arriver sur les voies à l'entrée de l'entreprise, ils ont donc décidé de l'occuper pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur situation. Pire les premiers touchés s'attendent à recevoir leur lettre de licenciement sous peu. Le plan de continuation de l'entreprise se termine dans quelques jours. En dépit des promesses ministérielles leur moral est au plus bas.
Seul point "positif", la SNCF s'est engagée à trouver un poste aux salariés qui ne feront pas partie du plan de reprise. Sans dire où et dans quelles conditions.
Les salariés des ABRF occupent l'entreprise