À l'occasion de la fête de l’établissement pour personnes âgées de Trémentines, le collectif de soutien à la directrice mise à pied manifestait. Gilles Bourdouleix a assumé son indifférence devant notre caméra, avant de faire évacuer les journalistes de la salle.
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Le reportage à Cholet de Thierry Bercault et Jean-Marc Lalier.
Le faux courrier des lecteurs et l'éviction de la directrice de EHPAD de Trémentines
Vous vous souvenez sans aucun doute de l'affaire du faux courrier des lecteurs, rédigé par le cabinet de Gilles Bourdouleix, invitant les journalistes à aller jeter un oeil sur le site de la communauté de l'agglomération afin d'y lire un "un communiqué très instructif " justifiant la mise à pied de la directrice de l'EHPAD de Trémentines.À cause d'une erreur de manipulation de la messagerie du directeur de cabinet de Gilles Bourdouleix, la supercherie a été envoyée à toutes les rédactions locales de Cholet. La tentative de communiquer, sans s'adresser jamais à la presse, avec de faux courriers des lecteurs a vite tourné à une nouvelle boulette à l'actif du Premier Magistrat de la sous-Préfecture.
Cette affaire de plus, nous aurait presque fait oublier le cas de Ghislaine Duret, la directrice de l' Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Trémentines.
Mise à pied
Ghislaine Duret a été suspendue trois mois fin juin par son employeur, la communauté d'agglomération du Choletais. Elle est actuellement en arrêt maladie.Un collectif d'une soixantaine de personnes s'est crée pour la défendre. Gilles Bourdouleix depuis l'enquête préliminaire pour apologie de crime contre l'humanité, à la suite de sa phrase, en juillet enregistrée par un journaliste du Courrier de l'Ouest, sur les gens du voyage et Hitler refuse de s'exprimer devant les médias.
À nos confrères de Ouest-France, le vice président de l'agglo, Marc Gental justifie la mise à pied de Ghislaine Duret en parlant
d'une sanction confortée par le référé du juge du tribunal administratif en juillet mais souhaite que tout rentre dans l’ordre prochainement.
Le collectif de soutien lui parle de harcèlement moral et de diffamation.
Les municipales
Gilles Bourdouleix devrait logiquement être candidat à sa propre succession. Cette automne, il s'est offert 15 noms de domaines portant la motion Cholet, mais il l'assure pourtant, "Il ne sera sans doute pas candidat à 95%", selon ses propres déclarations publiques. Le journal le Monde publie ce matin, dans son supplément M, une analyse sur la campagne qui commence avec un titre sans détour "Bourdouleix serre à droite".Encouragé par les propos du premier magistrat de cette tranquille sous-préfecture à longue tradition centriste, le Front national va, pour la première fois dans l'histoire de la ville, présenter une liste.
Celle-ci pourrait être conduite par un jeune inconnu de 21 ans et pourrait provoquer une triangulaire à haut risque. Dès lors, la stratégie de Gilles Bourdouleix consiste à rallier à lui le plus tôt possible l'électorat tenté par l'extrême droite. Ce qui fait dire à l'ancien maire de la ville, le centriste Maurice Ligot, que son successeur agit "comme un populiste qui se sert des gens du voyage pour se faire réélire".
Les petites phrases de Gilles Bourdouleix
- "Si quelqu'un veut manger halal, il mange chez lui, pas à la cantine !" en 2012.
- "La carte de presse, aujourd'hui, ça s'obtient comme un carambar" conseil municipal octobre 2013.
- "Je ne vais pas passer ma vie à me justifier par rapport à des bidouillages d'un petit merdeux de journaliste." juillet 2013 après l'enregistrement du Courrier de l'ouest autentifé depuis par le SRPJ sur les gens du voyage.
- "Hitler n'en a peut-être pas tué assez" sur les gens du voyage juillet 2013.
- "je n'en ai rien à f...., je pars en vacances" sur l'UDI de Jean-Louis Borloo dont il démissionne en juillet.