CCE demain, réunion au ministère du redressement productif jeudi, le jeu des institutions, État, régions, départements, se met en place autour de FagorBrandt, pendant que les ateliers sont à l'arrêt, l'idée d'une nécessaire réindustrialisation, quoi qu'il arrive, est dans tous les esprits

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Les présidents sont dans l'attente. Celui du conseil régional des Pays de la Loire, comme celui du conseil général de la Vendée. Dans l'attente des décisions qui seront prises par le groupe Mondragon en Espagne, et en France par FagorBrandt. Dans l'attente aussi de la réaction de l'État et de la manière dont il va s'emparer du dossier.

Avec quelques nuances. Ainsi Bruno Retailleau le président du conseil général de la Vendée estime : "on ne peut pas rester vendéo-vendéen, le dossier a une dimension nationale avec 4 sites et 1900 salariés". Pour Christophe Clergeau, 1er vice-président du conseil régional des Pays de la Loire : "On doit être solidaires sur le dossier, mener une stratégie intelligente et collective pour les deux sites vendéens". Ajoutant : "la questions des sites situés en région Centre est tout autant importante, nous avons des contacts, mais c'est à l'État de coordonner les actions".


Accompagner les industriels

"Il faut donner les moyens à FagorBrandt de prendre ses responsabilités", ajoute Christophe Clergeau. "Accompagner le plan social si il doit y en avoir un, accompagner la réindustrialisation des sites dans tous les cas". FagorBrandt dispose d'un carnet de commande 62 millions d'euros à livrer avant la fin de l'année. Le marché existe, les compétences, les savoirs faire, l'outil industriel,

les marques connues internationalement disposent d'un capital de confiance, autant d'atouts qui permettront de rebondir"

ajoute Bruno Retailleau. Mais attention pour Christophe Clergeau : "accompagner les industriels ne veut pas dire surenchère d'aides publiques"


Design et nouvelles technologies pour clientèle aisée

C'est un peu l'idée que défendra Christophe Clergeau.

Les marques européennes qui ont massivement investit dans la conception de nouveaux produits face à la concurrence ont maintenu  l'emploi en Europe".

Celles qui se sont avancées dans la spirale de la baisse des coûts sur des produits bas de gamme ont délocalisé. C'est la forte valeur ajoutée qui crée l'emploi, rien de mieux pour péricliter que de seulement tirer les coûts vers le bas !


Éviter une faillite en ordre dispersé

Conseil régional et conseil  général seront jeudi matin au ministère du redressement productif, espérant que l'attente des décisions à prendre pour un rebond sera courte. Et surtout que pour le cas où, FagorBrandt déposera le bilan, le groupe assume ses responsabilités et s'investisse dans une phase de transition. Le pire serait une faillite en ordre dispersé ou chaque filiale serait abandonnée à elle même. Le comité central d'entreprise qui se tiendra demain devrait permettre d'en savoir déjà plus.






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