La décision a été annoncée par les syndicats aux salariés devant les portes de l’usine FagorBrandt, le chômage sera prolongé jusqu’au 17 janvier, date de l’examen des offres de reprise
Les 450 salariés des sites de La Roche-sur-Yon et d’Aizenay sont en chômage technique depuis le 14 octobre. Comme ceux des sites d'Aizenay en Vendée également, de Vendôme dans le Loir-et-Cher et d'Orléans dans le Loiret. Le groupe FagorBrandt a déposé son bilan le 6 novembre. Les salariés ont été renvoyés chez eux, ne sont maintenus en activité limitée, que les services du siège et le service après vente. Il reste un peu de stock, mais pas pour longtemps.
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a annoncé un "plan de résistance économique", qui sera doté de 380 millions d'euros pour soutenir des entreprises en difficulté comme FagorBrandt.
La direction voudrait trouver un repreneur à court terme. Faire repartir l'entreprise nécessite de mobiliser 15 à 30 millions d'euros pour payer les salaires, les matières premières ou les transporteurs.
Pour autant rien ne sera réglé avec cette aide à plus long terme. Le groupe FagorBrandt avec ses quatre sites de production français est en surcapacité. Trois sites produisent des lave-linge avec une capacité de fabrication d'un million de machines par an, pour n'en produire que 250 000. Si l'outil de production doit être strictement adapté au marché, 3 des quatre sites seraient en surnombre.
Les candidats à la reprise de FagorBrandt ont jusqu'au 13 décembre à 18h pour déposer leur offre. Avec encore une difficulté à régler rapidement, les marques comme Sauter ou De Dietrich appartiennent toujours à la maison mère Mondragon au Pays-Basque Espagnol.