À Trélazé, les salariés des Ardoisières d'Angers manifestaient pour demander un rapport d'experts sur le gisement d'ardoise au ministère du redressement productif. L'épuisement des gisements étant un argument pour fermer le site.
Une centaine de manifestants
Ils réclament une expertise aux services du ministère du redressement productif, pour savoir si effectivement le site de Trélazé est épuisé en ardoise. L'ardoise la matière première extraite ici depuis plusieurs siècles.Épuisement des gisements
L'épuisement de la ressource, c'est l'un des arguments de la direction pour expliquer la fermeture pure et simple des Ardoisières d'Angers qui emploient encore 150 personnes à Trélazé.La situation financière de cette société s'est par ailleurs détériorée au cours des dernières années, avec une perte d'exploitation estimée à près de 4 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros, sur les dix premiers mois de 2013.