Les 153 salariés de l'entreprise ont été informés de la fermeture définitive de leur site à l'issue d'un CE. La direction justifie sa décision par l’épuisement du gisement de la mine de Trélazé.
Depuis 1891, la Société des Ardoisières d’Angers extrait, produit et commercialise des ardoises naturelles, principalement utilisées pour la couverture des toits des monuments historiques ou d’habitations individuelles. Localisées à Trélazé, les Ardoisières d’Angers emploient 153 personnes.
La Société évoque dans un communiqué l’épuisement du gisement de la mine de Trélazé. Elle se dit confrontée depuis plusieurs années à une baisse de qualité de la pierre. Les Ardoisières se sont lancées au cours des dix dernières années dans la recherche d'une nouvelle source d'approvisionnement, sans toutefois y parvenir.
La situation financière de cette société s'est par ailleurs détériorée au cours des dernières années, avec une perte d'exploitation estimée à près de 4 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros, sur les dix premiers mois de 2013.
Les dirigeants de l'entreprise s'engagent à proposer aux 153 salariés des mesures personnalisées notamment des reclassements dans d'autres établissements de son groupe en France.