Le dossier est vieux de 30 ans, l'immeuble a été détruit en 2005, et depuis, les personnes qui y ont travaillé espère qu'enfin un jour, on reconnaîtra qu'ils ont été contaminés par l'amiante, le dossier avance, enfin
C'est un courrier adressé par adressé par Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie, et Bernard Cazeneuve, le ministre délégué au Budget, au Premier ministre Jean-Marc Ayrault devrait faire avancer un dossier vieux de trente ans. Le Tripode devrait être enfin classé comme site amianté.
Pour les 1800 personnes qui ont travaillé durant de longues années dans cet immeuble de bureaux de l'Île Beaulieu, c'est presque une victoire. Presque car pour si pour l'instant le dossier fait un bon en avant il n'est pas pour autant réglé. Et surtout il ne redonnera pas la vie à ceux de leurs collègues décédés de l'asbestose au fil des années. D'autres ont développé des mésothéliomes, des plaques pleurales caractéristiques. Et qui ont été reconnues comme maladies professionnelles.
Leur combat a commencé en 1992, les salariés de cet ancien immeuble, détruit en 2005, après avoir été désamianté, ont agit sans relâche pour qu’il soit reconnu "site amianté". C'est ce que les ministres ont demandé par courrier à Jean-Marc Ayrault. Cette reconnaissance permettrait à quelques-uns des 1 800 agents des services des ministères des Affaires étrangères et de l'Économie qui y ont travaillé entre 1972 et 1993, d’avoir droit, entre autres, à un régime de pré-retraite spécifique. Nombre d’entre eux ont développé des cancers après avoir travaillé dans les bureaux au flocage d’amiante du Tripode.
télécharger le courrier adressé à jean-Marc Ayrault