Avec la vente envisagée d'Alstom à Siemens ou à General Electric, la question de l'éolien en mer fait réagir Christophe Clergeau, le vice président du conseil général des Pays de la Loire en charge du développement économique
La région a beaucoup investi, porté et développé l'idée la construction des plates formes éoliennes offshore, de même que le développement de nouvelles turbines à Saint-Nazaire avec Alstom. Quel que soit le repreneur de la branche énergie de l'électromécanicien français, le conseil régional ne veut pas laisser filer l'avance, ou le capital, qu'il a acquis.
"Après plusieurs années d’efforts et de mobilisation collective, après des dizaines de millions d’euros d’investissements portés par les collectivités locales, la filière EMR est en train de décoller en Pays de la Loire.
Cette nouvelle filière industrielle est une chance pour réussir la diversification de nos PME et lutter contre le chômage : son émergence ne doit pas être fragilisée par les accords en préparation autour de l’avenir d’Alstom.
La Région des Pays de la Loire demande au gouvernement et à la direction d’Alstom, quelle que soit l’option retenue, d’en apporter toutes les garanties. La construction en cours des usines, les créations d’emplois induites, et l’implantation du centre de R&D éolien en mer doivent être confirmés sans délais. Qu’il soit américain ou européen, le projet de reprise doit s’organiser autour d’une ambition industrielle forte et conforter les compétences clés en France et en Pays de la Loire".
Derrière les usines d’éoliennes offshore de Montoir-de-Bretagne (Saint-Nazaire) et de Cherbourg, ce sont des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects qui sont en jeu. Pour Christophe Clergeau, il ne fait aucun doute que l’implantation du centre de R&D éolien offshore d’Alstom à Bouguenais est la clé d’un développement durable de cette filière d’avenir dans les Pays de la Loire.