Le ministère français de l'Écologie et de l'Énergie a attribué au consortium mené par GDF Suez le deuxième appel d'offres sur l'éolien en mer, qui porte sur la construction de deux parcs au large des côtes françaises, a annoncé la ministre Ségolène Royal
##fr3r_https_disabled##GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.
Avec cette décision, le gouvernement s'est rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.
Le premier parc est situé au large du Tréport (Seine-Maritime) et le second au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier en Vendée. Ils auront
une capacité de 500 mégawatts (MW) chacun. Les deux parcs en jeu doivent être mis en service à l'horizon 2023 et compteront de 62 à 100 éoliennes chacun.
En 2012, lors du premier appel d'offres, EDF avait remporté trois (Courseulles dans le Calvados, Fécamp en Seine-Maritime et Saint-Nazaire en Loire-Atlantique) des quatre parcs de 500 MW attribués. Le dernier, celui de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), était revenu à l'espagnol Iberdrola. Ces parcs devraient voir le jour entre 2016 et 2020. La France vise officiellement 6.000 MW d'éolien offshore d'ici à 2020.
avec AFP