L'adepte du vin naturel avait utilisé l'appellation Anjou et reste condamné pour cela. En supprimant de ses étiquettes "Anjou" et "domaine" avant sa convocation au tribunal, il voit sa peine de 5 000 € suspendue.
Le jugement
Une peine de 5 000 € avec sursis avait été requise début mars par le tribunal d'Angers. Olivier Cousin se revendique paysan vigneron et il a fait le choix de quitter l'appellation AOC en 2005, il exporte les 2/3 de sa production de Gamay comme vin naturel.Attendu que le prévenu justifie de la modification de ses étiquettes, avant même d'avoir été convoqué devant le Tribunal correctionnel (...), qu'ainsi le terme "Anjou" n'apparait plus, que le mot "domaine" a été remplacé par "maison" (...), il y a lieu de dispenser de peine Olivier Cousin"
Les réactions
"Je suis très content car au moins la justice a compris que je n'étais pas un voleur mais un paysan peut-être un petit peu décalé. Concernant le terme "Anjou", il y a plein d'autres produits qui revendiquent le terme, d'autres poursuivront le débat" précise le vigneron.La Fédération viticole de l'Anjou est elle aussi satisfaite du jugement " un rappel à la loi, adressé à ceux qui seraient tentés de détourner la notoriété de l'appellation "Anjou" sans en respecter les règles fixées par les pouvoirs publics ", précise un communiqué.
Avec AFP.
Notre portrait du vigneron frondeur
Notre reportage a été tourné en octobre 2011.