Après la violence, Nantes a limité la casse mais s'interroge

"Les pavés étaient pour la police, pas pour la ville", les Nantais s'interrogent sur les motivations de ces manifestants qui ont répondu par la violence à la violence policière dénoncée. 3 personnes sont encore en garde à vue ce soir.

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3 personnes encore gardées à vue à 17 heures

Des 21 personnes interpellées hier, 3 seulement sont en garde à vue ce soir pour "port d'arme prohibé" ou envoi de projectiles sur les forces de l'ordre. La plupart des personnes arrêtées était "inconnue" des service de police, elles feront l'objet d'un simple rappel à la loi ou d'une convocation au tribunal.

Peu de dégâts

La Préfecture analyse son dispositif,  "Il a bien fonctionné : les casseurs n'ont jamais pu entrer dans les deux quartier commerçants de part et d'autre du Cours des Cinquante-otages".
Les agents municipaux se sont activés toute la nuit pour faire disparaitre les traces des débordements de la manifestation en Centre Ville.

Qui sont les manifestants d'hier ?

Le député François de Rugy, sur BFMtv ce matin, a voulu une fois de plus dédouaner Europe Ecologie Les Verts de la tournure prise par les manifestations "hommage" au militant écologiste tué à Sivens dans le Tarn. "Rémi Fraisse est mort alors que c'était un militant de la nature, de l'environnement, un pacifiste convaincu. Tout montre dans son parcours que c'était quelqu'un de très calme, de non-violent. On salit sa mémoire en commettant ce genre de manifestation".

Dans un communiqué sur leur blog, les activistes anti-aéroport occupant la Zone d'aménagement différée de Notre-Dame-des-Landes (ZAD) lui ont répondu ce matin : "Il n'y a pas de "groupes radicaux" qui "s'infiltrent" dans les luttes. Il y a diverses présences unies dans une commune détermination. Les manifestants ont tout fait pour rester ensemble jusqu'au bout malgré les volontés des forces de l'ordre de diviser le cortège et de disperser.
Nous ne voulons pas être réduits à des manifestations virtuelles sur Twitter, comme nous le propose courageusement EELV, ne nous laissons pas pacifier. Reprenons la rue pour que la peur change de camp".


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