Le juge du tribunal correctionnel d'Angers a condamné Nicolas Picat à cinq ans de prison ferme pour homicide involontaire, le chauffard, multirécidiviste, avait renversé et tué Sarah en janvier dernier, boulevard Blanchoin à Angers
Le procureur de la République d'Angers avait requis 7 ans de prison ferme à l'encontre de l'automobiliste qui avait renversé et tué Sarah et blessé gravement son ami en janvier dernier Bd Blanchoin, le juge a réduit la peine à 5 ans. Son permis est annulé avec interdiction de le repasser pendant dix ans.
5 ans de prison pour avoir au mépris de toutes les règles élémentaire de sécurité pris le risque de tuer.
Les deux ados rentraient d'un entraînement de basket quand ils ont eu la malchance de croiser la route de ce chauffard multirécidiviste. Le monospace roulait à vive allure, plus de 80 km/h selon les témoignages des passagers, là où la vitesse est limitée à 50 km/h. Sarah et Jérémy ont été fauchés sur un passage piétons. Sarah, âgée de 15 ans devait décéder aussitôt après le choc, Jérémy, âgé de 16 ans souffre de blessures graves, fracture du bassin et traumatismes à la rate et aux poumons.
Nicolas Picat, âgé de 31 ans au moment des faits, avait été interpellé au cours de la soirée suivant le drame. Après que, des habitants du quartier de la Roseraie où il résidait, l'avaient pris à partie...
La mesure de son taux d'alcoolémie était encore à ce moment là de 0,64 mg d’alcool par litre d’air expiré, soit 1,28 g d’alcool par litre de sang. Soit un taux supérieur au taux (1,20 g) qui fait d'un automobiliste alcoolisé, non plus un contrevenant (0,5g), mais un délinquant ! Il était également contrôlé positif au canabis.
Un durcissement de la justice contre les chauffards
Nicolas Picat avait déjà été condamné quatre fois, dont trois pour des délits routiers : alcool au volant et défaut d’assurance en 2005, conduite sans permis en 2006, récidive de conduite sous l’empire d’un état alcoolique et conduite malgré l’injonction de restituer son permis en 2007...L'accident et la mort de Sarah avait soulevé une vague d'indignation sans précédent à Angers, où près de 3 000 personnes s'étaient rassemblées pour demander que la justice s'empare de cette forme de délinquance routière avec plus de fermeté. Des familles avaient que le chauffard comparaisse devant la cour d'assises.
D'une certaine manière le juge angevin leur donne raison, ces dernières années, les conducteurs au comportement routier meurtrier sont de plus en plus lourdement sanctionnés.