Nantes est l'une des 9 métropoles avec Rennes à avoir été choisie par la secrétaire d'Etat au numérique Axelle Lemaire pour être labellisée "French Tech". Une bannière marketing pour vendre nos start-up auprès des investisseurs en France et surtout à l'étranger.
Les élues
La secrétaire d'Etat au numérique, Axelle Lemaire, veut vendre auprès des investisseurs français et étranger un écosystème de start-up, unies dans des objectifs communs de développement et liées à un territoire régional.La ministre a dévoilé au journal Le Monde ce matin la liste des 9 villes retenues sur 15 candidates. Le Label est attribué à French Tech Aix-Marseille, Bordeaux Métropole numérique, Digital Grenoble, Lille is French Tech, Lyon French Tech, Nantes Tech, Montpellier Métropole numérique, La French Tech Rennes et French Tech Toulouse.
Ce que nous voulons faire, c’est valoriser l’ensemble des écosystèmes, Paris inclus, afin que les investisseurs internationaux voient la France comme une nation innovante, un acteur incontournable du numérique, qui dispose d’un écosystème vibrant et dynamique.
Axelle Lemaire
Les réactions
L'universitaire et adjoint numérique de La Maire de Nantes, Francky Trichet a été logiquement un des premiers à réagir aux informations du Monde.@NantesTech ds l'équipe de France des 9 métropoles @LaFrenchTech Merci aux acteurs nantais #fier #succes #collectif pic.twitter.com/1Z10yBkab0
— Francky Trichet (@franckytrichet) 12 Novembre 2014
Nantes Tech s'est rapidement trouvé un logo et un ambassadeur en forme d'éléphant, évidemment.
C'est officiel, Nantes est labellisée #frenchtech ! #happyelephant pic.twitter.com/AmIZMG1BcX
— NantesTech (@NantesTech) 12 Novembre 2014
Le service après-vente de Nantes French Tech a eu lieu jusqu'au plus haut de la Tour de Bretagne.
Nantes Tech sur la plus haute tour de l'Ouest ! #TourBretagne #Nantes #NantesTech | pic.twitter.com/iIxLwQsGyL
— NantesTech (@NantesTech) 30 Octobre 2014
French Tech, c'est quoi ?
L'un des reproches souvent entendus en matière de numérique héxagonal, c'est l'absence de réelle capacité d'investissement de la part de nos entrepreneurs dans le secteur. À l'exception de quelques géants dans les jeux ou la téléphonie principalement basés en Ile-de-France, l'investissement est souvent institutionnel en région.
Les pépinières de start-up ou autres cantines numériques auraient bien du mal à survivre sans subsides des conseil régionaux ou des métropoles. Le regroupement, ou l'association d'entreprises en voie de mutation numérique sous la forme de "cluster" ne pourrait se faire sans l'aide de fonds européens.
French Tech, bébé d'une secrétaire d'Etat directement lié au grand Bercy déroge-t-il à la règle ?
Sur le site de ce label ministériel, on prévient tout de suite "la labellisation ne donne pas lieu à une contrepartie financière" mais et tout est dans le "mais", le label permet de structurer et de coordonner tous les acteurs numériques sous une seule et même bannière, de markéter ce territoire à l'international et dans des salons spécialisés et surtout de "profiter des financements de la BPI (la banque publique d'investissement)" pour les plus dynamiques.
"Les entrepreneurs sont souvent trop petits ou trop seuls pour peser. Faire partie d’un écosystème facilite l’accès au financement, à la commande publique et privée, qui permettent de faire croître leur start-up. Or on sait que 68 % des emplois créés tous les ans le sont par 8 % seulement des entreprises. " explique Axelle Lemaire.