Angers : quand le conseil général vend ses biens de famille

Notre patrimoine, celui de nos départements, coûte cher à entretenir. A tel point que le conseil général de Maine-et-Loire pense à céder certains de ses biens immobiliers dont il ne peut plus assurer la charge. Une vingtaine au total, parmi lesquels le château de Montsoreau.


Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Notre reportage en vidéo

durée de la vidéo : 00h02mn56s
©France 3

A deux pas des Grands Boulevards, la galerie Vivienne, l'un des plus beaux passages de Paris. Qui pourrait imaginer que l'un de ses propriétaires, n'est autre que le Conseil général du Maine-et-Loire ? La collectivité détient un quart de ce prestigieux monument historique, hérité de la comtesse de Caen… C'est l'un des 130 biens que le département a acquis au fil du temps.

Un leg devenu coûteux. 3 millions d'euros sont investis chaque année dans la gestion de ces sites. D'ici 2017, le département va se séparer d'une vingtaine d'entre eux : l'Abbaye d'Asnières, à Cizay-la-Madeleine, rachetée 105 000 euros par un privé l'an dernier, la partie la plus ancienne du tribunal de Saumur, inoccupée, ou encore la gendarmerie désaffectée dans le centre historique d'Angers. Une réflexion est même engagée pour vendre le château de Montsoreau, sur les bords de Loire. Autant de lieux qui ne cadrent plus avec les missions du conseil général.

Un immeuble classé au coeur d'Angers, était jusqu'à présent occupé par le service des antiquités du département. Son nouveau propriétaire, une société, spécialisée dans la formation à distance pour les pharmaciens, y a apporté quelques légers aménagements. Elle a remporté l'enchère sur internet, pour un peu plus d'1 million 800 mille euros. Une aubaine pour cette start-up de 40 salariés qui cherchait à s'agrandir.

A Seiches-sur-le-Loir, le Département envisage également de se séparer Domaine de Boudré. Cinq cent hectares de forêts et de terres agricoles. Un site privilégié des promeneurs. Attachés à cet espace naturel sensible, les riverains s'y opposent farouchement. Même si le Conseil général assure qu'il ne vendra pas à n'importe qui.

La collectivité espère récolter 25 M d'euros de la vente de son patrimoine. En parallèle, un chantier sera lancé au printemps pour regrouper les services dans un seul et même bâtiment, adossé à l'actuel administration départementale. Un immeuble dont le Conseil général ne serait que locataire.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information