Une amie de la jeune femme disparue aux Sorinières a commencé à s'alarmer de la disparition de Céline Sable bien avant que la gendarmerie ne s'en empare, son témoignage recueilli sous le sceau de l'anonymat par notre consœur Carole Guyon ne manque pas d'inquiéter
La jeune femme a bien voulu nous livrer quelques informations sous couvert d'anonymat. Elle indique notamment que Céline Sable était très amoureuse de son mari, affirmant qu'il lui a toujours été infidèle. Elle relate une dispute violente survenue devant un groupe d'amis à l'occasion d'une fête fin février, "Céline s'en prend avec véhémence à son mari et casse son téléphone dans l'énervement général. Depuis personne ne l'a revue ou eue au téléphone, nous avons seulement eu des échanges de textos".
La jeune femme s'inquiétant de ce silence, s'est alarmée du sort de son amie. Elle questionne Yann le mari, dont elle dit : "Yann est un menteur professionnel, chez lui c'est pathologique" ! Ajoutant que depuis 2014, "on ne lui connaît pas d'emploi et on ne sait pas de quoi il vit". Elle est intriguée surtout par le fait que depuis la mi avril Yann est allé s'installer chez sa maîtresse avec ses deux enfants...
Elle sollicite alors les gendarmes pour leur faire part de son inquiétude, mais une disparition ne peut être prise en compte que sur la déclaration d'un membre de la famille. Elle convainc alors le mari de se rendre à la gendarmerie de Vertou pour effectuer le signalement. Ce qui est fait.
Le 2 juin elle le relance. Il lui aurait indiqué à cette occasion "croire savoir que Céline est hospitalisée en psychiatrie". Elle recevra d'ailleurs un message : "je suis en soins je ne peux pas te téléphoner, seulement par texto". La jeune femme poursuit son enquête et découvre que le 21 avril le contrat du téléphone portable de Céline Sable a été modifié. Le numéro était coupé sensiblement depuis cette date.
Céline Sable est mère au foyer, elle est mère de deux jeunes enfants, un petit garçon de 5 ans et une petite fille de 3 ans. Son mari est en garde à vue depuis hier matin, jeudi, à la gendarmerie de Rezé.