Le COCETA, "collectif des citoyens exposés au trafic aérien" ne décolère pas depuis l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes. Il se mobilise pour inciter les riverains à effectuer des relevés sonores.
Le collectif COCETA dénonce les risques sanitaires auxquels sont exposés les riverains, notamment les nuisances sonores. Il estime que celles-ci vont au-delà de l’actuel plan d’exposition au bruit.
"Mon travail, c’est de sensibiliser l’opinion publique. Le bruit c’est un problème de santé publique. Il faut faire de la prévention, de la précaution", souligne Henri Jauver, médecin et référent du COCETA.
► L'interview de Henri Jauver, médecin et référent du COCETA
Alors que la révision du Plan de gêne sonore (PGS) est prévue en 2019 et celui du Plan d’exposition au bruit (PEB) en 2020, le collectif souhaite que les habitants résidant en périphérie de l’aéroport fassent eux-mêmes leurs relevés sonores.
Les habitants résidants dans le périmètre de Plan de gêne sonore peuvent bénéficier d’aides financières pour l’insonorisation de leur logement.
Télécharger une application « sonomètre » sur son smartphone, c’est facile! Riverains de #NantesAtlantique, à vos sonomètres ! Et mesurez vous-mêmes à quel point vous êtes impactés par les survols des avions... @Prefet44 @Johanna_Rolland @presseocean @OuestFrance https://t.co/QCfgBMaXlY
— COCETA (@COCETA3) 10 juin 2018