Malgré un été aussi peu pluvieux que d’habitude, le niveau des fleuves est particulièrement bas et la sécheresse se fait ressentir. Pourquoi ?
Le nombre d’arrêtés préfectoraux sécheresse et réduction d'eau 2022 est considérablement supérieur à celui de 2021. Pour cause, nous avons fait face à un été particulièrement marqué par les pénuries d'eau.
Une sécheresse palpable
Le nombre d’arrêtés préfectoraux sécheresse et réduction 2022 est considérablement supérieur à celui de 2021.
Le pourcentage de fleuves à sec ou avec un écoulement non visible est bien supérieur aux périodes estivales de 2021, 2020, et 2018.
Le bilan pluvieux inquiétant de l'hiver dernier
Étonnement, l’indicateur pluviométrique de ces trois derniers mois oscille entre -0,99 et 0,99 dans la région selon Info Sécheresse, ce qui correspond à une "situation normale".
En fait, la mauvaise situation hydrologique est causée par la faible quantité de pluie qui est tombée en Pays de la Loire cet hiver et non pendant la période estivale.
Les nappes phréatiques et cours d’eau n’ont pas été suffisamment réapprovisionnés cet hiver. Dans la région, seule la Sarthe semble avoir passé un hiver normal.
L’eau est omniprésente dans les Pays de la Loire (…). Cependant, la structure hydrogéologie de la région se caractérise aussi par le nombre réduit de nappes phréatiques.
GIECPays de la Loire 2022
On observe que le niveau des nappes phréatiques est exceptionnellement bas en Pays de la Loire, particulièrement en Vendée avec un indicateur piézométrique standardisé en dessous de -1,28 témoin d’une sécheresse telle qu’on en voit en moyenne une fois tous les dix ans.
Ces épisodes de sécheresse sont voués à se répéter de plus en plus fréquemment à cause des évolutions climatiques à venir.