D'une ville à l'autre, les équipements ne rouvriront pas à la même date. Il semble que certaines villes attendent des informations supplémentaires de la part des pouvoirs publics pour rouvrir leurs piscines
A Nantes, les six piscines municipales ne rouvriont pas avant le 15 juin. A la Ville, on dit attendre encore des précisions sur le cahier des charges sanitaires.
Même réponse ou presque à La Roche-sur-Yon. Dans cette commune, on n'a même aucune précision quant à la date de réouverture des deux piscines.
A Angers, "aucune date de réouverture n'est, pour l'instant, prévue. Un point sur le calendrier de réouverture sera fait en fin de semaine" nous dit-on.
Il ne sera possible de réserver que trois créneaux de 1h30 par semaine.
154 personnes par jour au lieu de 1 000
Avec toutes ce mesures, l'équipement ne pourra accueillir que 154 usagers par jour au lieu des 1 000 habituels. Ceci afin de respecter un minimum de distanciation. Une désinfection est prévue après chaque créneau.De plus, la pataugeoire et la piscine à vagues resteront fermées. Un casier sur trois seulement sera ouvert dans les vestiaires.
Le Centre Neptune à Donges rouvrira le 6 juillet et les piscines de Saint-André-des-Eaux et de Montoir-de-Bretagne le 14 septembre.
Mais là aussi, bien sûr, il faudra se soumettre aux contraintes. Seulement trois créneaux de 100 personnes par jour et sur réservation. Un vestiaire sur deux sera condamné. Dans la piscine, les groupes fonctionneront avec un bracelet de couleur et chaque couleur ne pourra dépasser son créneau horaire de 2 heures dont 1h15 dans l'eau.
"Le plus difficile, explique Jean-Noël Boissonneau, directeur du pôle piscines de Châteaubriant, c'est de faire en sorte qu'ils ne se retrouvent pas à 100 au même moment dans les vestiaires et puissent arriver et repartir sans trop se croiser. Ça se fera par vague de 20 personnes."
Les points de contact aux douches, dans les vestiaires, les sanitaires seront régulièrement désinfectés.
Enfin, l'espace bien-être restera fermé.
"On s’est aussi attaché aux risques liés aux légionnelles"
Pourquoi certaines villes ont-elles reporté cette réouverture des piscines ? Il semble que toutes n'aient pas anticipé de la même manière la situation. Car, la lutte contre la coronavirus n'est pas la seule priorité désignée par l'Agence Régionale de la Santé."Les principales consignes ont porté sur le traitement de l’eau et la remise en service des bassins explique Valérie Vial, chargée de mission eau à l’Agence Régionale de la Santé On s’est aussi attaché aux risques liés aux légionnelles, les réseaux n’ayant pas été utilisés depuis une certaine période, il convenait de s’assurer de la bonne température et de l’absence de ces risques-là. "
" Il y a un avis scientifique qui indique que l’eau des piscines n’est pas propice au développement des virus précise Valérie Vial. Elle est traitée et désinfectée et désinfectante. Elle va éliminer les micro organismes donc les virus. Il y a aussi des mesures d’hygiène à avoir qui sont des mesures classiques et il y aussi la responsabilité des baigneurs. Si j’ai des symptômes digestifs ou respiratoires, je ne vais pas à la piscine. "
Rien que du bon sens.
Mais il reste aussi, nous a-t-on dit dans certaines communes, des questions à propos des protocoles de secourisme. Quid du bouche à bouche par exemple ? Pour la réponse, c'est parfois la brasse coulée...