Coronavirus : malgré le déconfinement, l'ARS des Pays de la Loire appelle à la plus grande prudence

Malgré des chiffres rassurants et malgré le déconfinement, les medecins et l'ARS des Pays de la Loire, appellent à la plus grande prudence ce mardi 12 mai. Après seulement 48 heures de liberté retrouvée.

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Toujours les mêmes priorités répétées, martelées : accompagner la structuration des professionnels de santé de 1er recours pour les formes bénignes, organiser la réponse hospitalière pour les formes sévères, prévenir et mettre en oeuvre "le contact tracing" en lien avec les médecins, l'assurance maladie et les préfectures.

"La couleur verte de nos 5 départements ne doit pas et ne peut pas nous dispenser des gestes barrières et des règles de distanciation physique. Maintenant que le confinement est derrière nous il faut les les amplifier", rappelle Jean-Jacques Coiplet, directeur de l'ARS des Pays de La Loire.

L'essentiel aujourd'hui est de repérer, isoler, tester et protéger les personnes touchées et les cas contacts. 

C'est la deuxième mi-temps qui commence, collectivement nous pouvons y arriver - Jean-Jacques Coiplet, directeur de l'ARS Pays de la Loire
 

Point de situation épidémiologique

3249 cas Covid-19 confirmés par diagnostic biologique(PCR), 31 cas supplémentaires ces dernières 24 heures en Pays de la Loire.
554 hospitalisation en cours dont 50 patients en rénimation (9 de la région IDF et 1 Grand Est), dont la moyenne d'âge est de 60 ans.

387 décès à l'hôpital(moyenne d'âge 82 ans), 1455 retours à domicile, 6272 passages aux urgences pour suspicion de Covid-19. 

Surveillance en Etablissements Médico-Sociaux

436 signalements (311 Ehpad et 125 autres EMS), 1 925 résidents Covid (possibles et confirmés), 1 360 professionnels atteints(possibles ou confirmés), 288 résidents sont décédés dont 224 en ESMS et 64 en établissement spécialisé.

"On n'est pas dans une explosion, pas d'apparence de départ de feu. Aujourd'hui seulement 4,8% des consultations SOS médecins, contre 25% au début de la crise, sont effectuées pour des suspicions de Covid-19. Le virus circule toujours. La baisse est régulière mais lente", constate Pierre Blaise, médecin.

En cette toute nouvelle ére de liberté retrouvée les métaphores tentent de dessiner une ligne d'horizon. "A la fin du confinement, on a serré le vent très fort, les habitants ont été raisonnables. Nous avons géré la bouée du grand large pour faire face aux eaux de la post-crise. On maintient le cap. Le sens civique et citoyen est essentiel. Il faut protéger les autres. La distanciation physique et les gestes barrières doivent être respectés sans condition. Il faut se confiner dans l'espace public. On est dans l'effort de solidarité. L'attention a l'autre doit être permanente", insiste Pierre Blaise, médecin. 

Pour Benoit James, de l'ARS : "La première vague épédémique est finie. il va falloir les remettre les compeurs à zéro et gérer les nouvelles bases de données."

Le traçage des cas contacts doit désormais pemettre de lutter contre les chaînes de transmission. Le dispositif repose sur les medecins et les établissements. Si les tests sont positifs les cas sont maintenus à l'isolement et la famille et les cas contacts à risque élevé suivis. 

"Autant que possible les quatorzaines doivent être vécues à domicile. Il faut des investigations poussées et précises sur les chaines de transmission afin qu'elles ne se transforment pas en clusters", poursuit Benoit james.

125 sites habilités de prélévements procéderont en Pays de la Loire aux test de dépistage. 18 plateaux techniques sont actuellement en capacité de réaliser 2 000 tests par jour.

Après 48 heures de déconfinement, pas de modification des profils des personnes malades. La phase aigüe dure 7 à 10 jours. Entre 2,5 et 5 % des patients passent en réanimation. Ceux là ont plus de 75 ans.
 
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