Coronavirus : à quelques jours du déconfinement, l’Agence régionale de santé fait un premier bilan

Le confinement a évité 7 000 décès, c’est en tout cas le résultat d’une projection réalisée en Pays de la Loire. Selon l’ARS, la région a plutôt bien résisté à la vague de l’épidémie et doit continuer après le 11 mai.

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À l’approche du déconfinement, les services de l’Agence régionale de santé, l’ARS, se sont permis un premier bilan chiffré de l’impact de la pandémie sur le territoire.

Le directeur de l’ARS, Jean-Jacques Coiplet s’est félicité du fait que « les Pays de la Loire ont plutôt bien résisté à la crise ».
Avec une soixantaine de centre dédiés au traitement du Covid sur le territoire, le maillage régional a permis d’absorber les patients, notamment avec « la multiplication par quatre des lits en réanimation et une bonne coopération, qui a parfois pu localement être plus compliquée, entre les établissements publics et privés. »

Je souhaite remercier et souligner l’engagement des 150 000 professionnels de santé et les personnels rattachés qui se sont mobilisés durant ces trois derniers mois, parfois jusqu’à l’épuisement - Jean-Jacques Coiplet, directeur de l'ARS des Pays de la Loire

Pas de quoi pavoiser cependant car les Pays de la Loire totalisent presque 600 décès : 372 en établissements hospitaliers auxquels il faut ajouter 266 morts dans les EHPAD de la Région, qui ne comptabilisent les décès dûs au Covid-19 que depuis le 28 mars dernier.
Reste à maintenir le cap, pour les responsables de l’Agence régionale de santé. L’après-11 mai doit nécessairement revêtir trois priorités majeures : 

• Le maintien et le respect des gestes barrières, accompagné d’un port strict du masque dans les transports publics et du prolongement du télétravail où cela reste possible.

• L’appel immédiat à son généraliste ou, à défaut, au 15, dès l'apparition de symptômes pouvant correspondre à ceux du Covid-19.

• La poursuite, pour l’ARS, de l’analyse épidémique au jour le jour pour mesurer l’activité virale sur le territoire.

Sur ce dernier point, les médecins vont être incités, notamment financièrement, à alimenter une base de données sur les cas qu’ils seraient amenés à traiter. Ce contact tracing, c'est son nom, devrait permettre, à l'instar de l'application smartphone Stop Covid toujours au stade de l'élaboration, de remonter la chaîne de transmission du virus.

Le second niveau de ce dépistage passerait des mains des professionnels de santé dans celles de l'Assurance Maladie qui identifierait, à partir d'un cas contaminé, les éventuels contacts du malade avec d'autres personnes.

Enfin, ces données seraient transmises à l'ARS pour identifier les zones à forte circulation du virus.
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