C'était la date butoir pour ceux qui n'auraient pas encore reçu leur rappel contre le Covid-19. Ce mardi 15 février, le pass vaccinal n'est plus valide pour les personnes qui n'auraient que deux doses. Dans les Pays de la Loire, l'ARS estime qu'ils seraient 130 000 dans ce cas, alors que l'épidémie marque un recul depuis deux semaines.
Malgré cette échéance, il n'y a pas eu de ruée vers les centres de vaccination. Ce lundi, l'agence régionale de santé des Pays de la Loire estimait qu'il restait environ 75 000 créneaux disponibles pour se faire vacciner, que ce soit dans les centres, qui avaient été rouverts mi-décembre, dans les cabinets médicaux ou dans les pharmacie.
Ce mardi 15 février, la troisième dose est devenue obligatoire pour conserver le pass vaccinal. Dans la région, environ 130 000 personnes n'ont pas encore fait leur rappel, et risquent donc de perdre l'accès aux lieux soumis à la présentation du document.
Des exceptions demeurent
Les exceptions demeurent et concernent notamment :
- Les personnes ayant eu le Covid pendant la vague liée au variant Omicron, soit environ 300 000 personnes dans les Pays de la Loire.
- Les personnes encore non éligibles à la dose de rappel, et pour lesquelles le certificat de vaccination initial demeure valide.
- Les mineurs, qui peuvent recevoir une dose de rappel à partir de 12 ans, sans que cela ne constitue une obligation.
Des centres de vaccination vont sans doute fermer
S'il restera possible de recevoir une dose de rappel, et même une première injection de vaccin, les centres de vaccination ne devraient pas rester ouverts au-delà de quelques semaines confirme Nicolas Durand, directeur adjoint de l'ARS des Pays de la Loire.
"C'est une question qu'on se pose, et il va falloir qu'on détermine dans les semaines qui viennent le nombre de centres de vaccination qui vont rester ouverts, explique-t-il, c'est une discussion qu'on doit avoir avec les professionnels de santé, avec les élus locaux, avec les préfets, en fonction des orientations nationales qui vont nous être données.
C'est clair qu'on va être amenés à la fin février, ou plus probablement au mois de mars, à revoir à la baisse le nombre de centres de vaccination
Nicolas Durand, directeur adjoint de l'ARS des Pays de la Loire
Quant à la vague Omicron, elle semble bien en train de refluer dans les Pays de la Loire. Ces deux dernières semaines, les contaminations dans la région ont été quasiment divisées par deux, mais restent à un niveau élevé, environ 2 000 cas pour 100 000 habitants.
Un chiffre supérieur à l'incidence nationale, actuellement autour de 1 500 cas pour 100 000 habitants.
