Ce samedi, les rassemblements se sont déroulés dans le calme à Angers et Saint-Nazaire. Quelques tensions au Mans en fin de manifestation. A Nantes, seize personnes ont été interpellées, principalement pour dégradations et jets de projectiles sur les forces de l'ordre.
Nouvelle journée de mobilisation des Gilets jaunes avec plusieurs rassemblements en Pays de la Loire
A Nantes, les premiers manifestants sont arrivés vers 13 heures.
En milieu d'après-midi, les manifestants se sont regroupés rue du Calvaire où les commerçants ont baissé le rideau les uns après les autres.[#ActeIX ] Manifestation des #giletsJaunes à #Nantes.
— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) 12 janvier 2019
Le cortège principal actuellement cours des 50 otages en direction de la croisée des tramways.
Une second cortège rue de Strasbourg en direction de la place Neptune. pic.twitter.com/Wq76Z89GjE
16 personnes ont été interpellées, notamment pour des jets de projectiles sur les forces de l'ordre et des dégradations, 15 ont été placées en garde à vue.
Une dizaine de commerces ont ainsi été la cible d'attaques, notamment des agences bancaires, immobilières et de voyage.
Plusieurs vitrines de commerces ont été détruites, notamment rue Berruyer, du côté de Guist'hau.
Les autorités estiment à 400 personnes violentes, présentes au milieu des 2 600 manifestants qu'elles ont recensés.
"Je condamne fermement ces actes de vandalisme et de violence inadmissibles. Le droit de manifester, ce n'est pas le droit de casser", a réagi samedi soir Johanna Rolland, la maire de Nantes, pour qui "ces violences doivent cesser". Elle demande "au Gouvernement de construire les voies du retour à l'apaisement".
► La salle de crise de la police de Nantes
Pour cette nouvelle journée de mobilisation, Claude d'Harcourt, le préfet de Loire-Atlantique, avait lancé vendredi "un appel au calme, à la responsabilité et au dialogue".Nouvelle halte devant le palais de justice en hommage au jeune Nazairien Adrien blessé lors d’une précédente mobilisation #SaintNazaire #Giletsjaunes pic.twitter.com/A4gw3QEZzv
— Thierry Hameau (@ThierryHameau) 12 janvier 2019
"Je dis à ceux qui ne voient les choses que de manière violente, qu'ils sont identifiés", a prévenu le préfet, "il y aura des poursuites judiciaires", "la justice passera, elle passera certainement durement".
Pour cette nouvelle journée de mobilisation, "aucune manifestation n’a été déclarée" en préfecture a rappelé cette dernière.
► L'interview de Claude d'Harcourt, le préfet de Loire-Atlantique
► La journée de mobilisation du 12 janvier 2019 en images