L'ancien N.1 mondial Rafael Nadal a confirmé dimanche qu'il allait porter plainte pour diffamation contre l'Angevine Roselyne Bachelot, ancienne ministre française des Sports, qui l'a accusé d'avoir été suspendu pour dopage.
"Je vais la poursuivre en justice et je vais à l'avenir poursuivre tous ceux qui feront des commentaires similaires", a déclaré Nadal à l'issue de son entrée en lice dans le Masters 1000 d'Indian Wells, l'un des plus importants tournois du circuit ATP."Je suis fatigué d'entendre ce genre de choses, j'ai laissé passer plusieurs fois dans le passé, mais maintenant c'est fini", a prévenu l'Espagnol, désormais 5e joueur mondial.
Je sais combien j'ai dû travailler dur pour en arriver là. Je ne peux pas accepter des commentaires d'une personne qui se doit d'être sérieuse, car elle était ministre dans un grand pays, la France"
, a-t-il poursuivi.
"Une ministre français doit être sérieuse", a-t-il répété. "Cette fois, je vais l'attaquer en justice, on va la poursuivre et à partir de maintenant, toute personne qui fera ce genre de commentaires subira le même sort, parce que c'en est trop pour moi", a conclu le nonuple vainqueur de Rolang Garros.
Interrogée la semaine dernière au sujet du contrôle positif à un médicament, le meldonium, de la Russe Maria Sharapova, lors d'une émission de la chaîne de télévision française D8, Roselyne Bachelot avait accusé Nadal d'avoir feint une blessure pour dissimuler un contrôle antidopage positif.
"On sait que la fameuse blessure de Rafael Nadal quand il a été arrêté sept mois est certainement due à un contrôle positif", avait déclaré l'ex-ministre des Sports (2007-2010).
"Quand tu vois un joueur de tennis qui s'arrête pendant des mois, c'est qu'il a été contrôlé positif. Pas à chaque fois mais très souvent", avait-elle ajouté.
Nadal a été longuement absent en 2012 à cause d'une blessure à un genou. Avant le coup d'envoi du tournoi, il avait assuré qu'il ne s'était jamais dopé et précisé qu'il avait eu recours à des thérapies de pointe et onéreuses pour soigner ses problèmes aux genoux, comme l'utilisation de cellules souches et de plasma enrichi en plaquettes (PRP).