Alain Juppé sollicité

Les parents de Fannie et Jérémie veulent rencontrer le ministre des Affaires étrangères

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Les parents du couple de jeunes gens originaires de Loire-Atlantique, disparu en août 2010 en Bolivie et vraisemblablement assassiné, demandent à être reçus par le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, afin que ce dernier les aide à éviter une fin prématurée de l'instruction.

Jérémie Bellanger, 25 ans, et sa compagne, Fannie Blancho, 23 ans, ont été portés disparus le 29 août 2010 après avoir passé une nuit de fête à Guayaramerin, une bourgade à la frontière avec le Brésil, à 800 km de La Paz, et leurs corps n'ont jamais été retrouvés.

Les parents de Jérémie, Cécile Blanloeil et Patrick Bellanger, ont quitté la région nantaise fin septembre 2010 et sesont rendus sur place afin d'essayer de découvrir la vérité et de veiller à ce que les coupables soient arrêtés. Il ne sont pas revenus en France depuis lors et sont soutenus dans leur démarche par les parents de Fannie qui n'ont pas pu en faire de même.

Un Bolivien présent à la fête célébrée dans un établissement de la ville, Jaime Martinez, a été accusé d'avoir tué les deux Français et placé en détention. Il nie toutes les charges retenues contre lui par le parquet local.

Selon le parquet, Fannie aurait pu être assassinée après une tentative de viol et Jérémie l'aurait été à son tour quand il s'est rendu compte de la mort de sa compagne.

Dans une lettre adressée à Alain Juppé, la tante de Jérémie, restée en France, demande au ministre des affaires étrangères de recevoir les deux familles. Elles voudraient que M. Juppé intercède auprès de son homologue bolivien pour que l'enquête bénéficie "de la durée maximale de 18 mois d'instruction prévue par la législation bolivienne", mais aussi que le procès se déroule à La Paz, et non à Trinidad d'où sont originaires certaines personnes impliquées.

La famille demande aussi que "l'aide pécuniaire du ministère des Affaires étrangères ne s'arrête pas" compte tenu des frais engagés par les parents de Jérémie pour relancer l'enquête sur place.

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